
Nos clients étaient partie civile dans ce dossier qui concernait la mort de Michele Caputo. Ce dernier avait disparu en février 2005. Marisa qui était sa compagne, avait prétendu qu’il était parti à l’étranger en lui volant de l’argent et en abandonnant les siens. Sa fille Letizia (notre cliente) ne comprenait pas comment son père l’avait abandonnée en lui envoyant seulement un sms lacunaire l’informant qu’il était parti à l’étranger et qu’elle comprendrait plus tard …
Pendant cinq ans, Letizia partagera son mal-être avec sa belle-mère, Marisa. En 2010, toutefois, à la suite d’abord d’une lettre anonyme arrivée à la police et d’informations glanées auprès d’un témoin, la police retrouvera le cadavre de Michele Caputo enterré dans le jardin de la maison de Marisa. L’enquête permettra de remonter jusqu’aux frères G. Dominique G. est l’ex-époux de Marisa. Antonio G. est son frère. Ils vivent à la Côte d’Azur. Ils sont montés à Bruxelles, selon leur thèse, à la demande de Marisa pour « discuter » avec Michele Caputo. La discussion aurait, toujours selon leur thèse, mal tourné et ils auraient été obligés, en se défendant, de tuer Michele Caputo.
De son côté, Marisa a prétendu que, consternée de constater que son compagnon était décédé, elle s’était limitée à faire disparaître avec les frères G. le corps, l’enterrer pour le dissimuler. Par la suite, constatant que des soupçons commençaient à peser sur eux, les trois intéressés ont exhumé le corps et ont commencé à le brûler jusqu’à y renoncer compte tenu de l’odeur pestilentielle qu’il dégageait.
En 2015, les trois intéressés sont cités par le ministère public pour répondre du crime d’assassinat. Marisa plaide son innocence. Elle explique qu’elle s’est contentée de dissimuler le corps mort de son compagnon mais que ces faits ne sont pas punissables. Elle demande donc à être acquittée.
Presse
Cliquer pour lire l’article de presse de la DH (18/05/2015)
-
La demande
Marisa et les frères G. étaient poursuivis devant la Cour d’Assises pour assassinat.
-
Le verdict
Marisa et les frères G. ont été condamnés par assassinat à respectivement 12 ans, 10 ans et 8 ans de réclusion.